19 février 2008

Combattre les mines & les BASM ( Signer la Petition Internationale )


LES BASM

Les bombes à sous-munitions (BASM) sont une catégorie de munitions destinée à « arroser » un large périmètre. Leur principe est simple : un gros conteneur (bombe, obus, missile, roquette), est rempli de bombelettes (les sous-munitions). Le conteneur s’ouvre et disperse les sous-munitions au dessus d’une zone, créant ainsi un tapis d’explosions pouvant couvrir plusieurs hectares !
Les BASM, des armes d'attaque redoutables >>















Une menace permanente pour les populations civiles

Les civils qui vivent et travaillent dans les zones touchées risquent d’être tués ou mutilés pendant les bombardements.

De plus, entre 5 et 40% des sous-munitions n’explosent pas à l’impact : gisant sur le sol, dans les arbres ou sur le toit des maisons, elles se transforment, de facto, en véritables mines antipersonnel, prêtes à exploser au moindre contact.

Elles font ainsi courir une menace mortelle aux populations civiles en cas de manipulation (lors de travaux agricoles, de déboisement, de reconstruction…). Attirés par les couleurs vives de certaines sous-munitions, les enfants sont particulièrement exposés au danger.

Pour les victimes, tuées ou mutilées des années parfois après la fin des conflits, il n’y a aucune différence entre une mine antipersonnel et une sous-munition non explosée.


Une violation du droit international humanitaire

En n’opérant aucune distinction entre cibles civiles et militaires, les bombes à sous-munitions violent les principes du droit international humanitaire. Pourtant, alors que les mines antipersonnel sont interdites, les bombes à sous-munitions sont massivement utilisées : au Kosovo, en Afghanistan ou en Irak, ce sont plusieurs millions de sous-munitions qui ont été déversées tuant et mutilant plusieurs milliers de personnes pendant et après les conflits.


> Les enfants, premières victimes de ces armes

Une utilisation massive

...la responsabilité des Etats

Près de 73 États stockent des sous-munitions dans leurs arsenaux. A eux seuls, les Etats-Unis en possèdent de 700 à 800 millions !
La France, qui a utilisé des bombes à sous-munitions pendant la guerre du Golfe, en possède plusieurs modèles sophistiqués : roquettes à grenades, obus ogres et bonus, missiles Apach-Scalp... Les armées françaises (Terre et Air) ne comptent pas renoncer à ces armes dont l’efficacité, en termes de saturation, n’est plus à démontrer.

Devant l’ampleur des stocks détenus par ces pays, on est en droit de penser que, s’ils décidaient d’utiliser l’intégralité de leur stock, cela provoquerait une hécatombe comparable à celle provoquée par les mines antipersonnel.

...et des entreprises

Plus de 85 entreprises, dans 34 États, ont produit au moins 210 sortes de bombes à sous-munitions. Au moins 59 entreprises continuent à produire et à faire la promotion des systèmes à sous-munitions ou des sous-munitions. La moitié d’entre elles sont basées en Europe et 8 aux États-Unis.

Il apparaît, au vu des transferts d’armements que 12 pays ont contribué à la prolifération de cette menace en vendant à 58 États près de 50 sortes de systèmes d’armes à sous-munitions.

> La responsabilité de la France
> 29 pays sont encore pollués par les BASM aujourd'hui

>33 pays produisent ou ont produit des BASM, 12 en exportent ou en ont exporté

>75 pays détiennent les BASM aujourd'hui

Contre ces armes illégales, nous devons tous réagir. En pesant de tout notre poids sur les gouvernements, nous pouvons faire interdire les bombes à sous-munitions.

Mais pour réussir nous avons besoin de vous !

REFUSE & RESIST NOW

Cliquez ici pour signer la petition internationale

PÉTITION DE JUILLET 2007
BOMBES A SOUS-MUNITIONS : APPEL SOLENNEL AUX GOUVERNEMENTS !

Kosovo, Afghanistan, Irak, Sud Liban… Aujourd’hui, aucun d’entre nous, et surtout aucun gouvernement ne peut continuer à ignorer le scandale des bombes à sous-munitions, dont 98 % des victimes recensées sont des civils.

Les bombes à sous-munitions sont des armes composées d’un conteneur regroupant des mini-bombes appelées sous-munitions. Conçues pour être dispersées sur de larges surfaces, les sous-munitions atteignent inévitablement des zones civiles pendant les bombardements, provoquant une véritable hécatombe parmi les populations. De plus, 5 à 30 % (voire 40 %) d’entre elles n’explosent pas à l’impact. Comme les mines antipersonnel, elles peuvent être déclenchées au moindre contact, tuant et mutilant pendant et après les conflits. En n’opérant aucune distinction entre zones civiles et cibles militaires, les bombes à sous-munitions violent les Conventions de Genève.

Aujourd’hui, plus de 70 Etats sont engagés dans le « Processus d’Oslo » qui devrait aboutir, en 2008, à un traité international d’interdiction des bombes à sous-munitions. La réussite de ce processus dépend de la volonté et de l’implication des Etats engagés.

C’est pourquoi, nous demandons solennellement aux gouvernements

- de Renoncer dès maintenant à ces armes en déclarant un moratoire sur la production, l’utilisation, la commercialisation et le transfert des bombes à sous-munitions.

- De lever les ambiguïtés du soutien de leur pays au « Processus d’Oslo » et œuvrer à l’adoption d’un traité international d’interdiction des bombes à sous-munitions en 2008.

- De mobiliser les moyens nécessaires pour contribuer à l’assistance aux victimes et à la protection des populations civiles menacées par des sous-munitions non explosées.


Cliquez ici pour signer la petition internationale

Erreurs statistiques de la Banque mondiale en Chine : 200 millions de pauvres en plus

Source : Alterinfo.org

La nouvelle est presque passée inaperçue dans les grands médias généralistes : la Banque mondiale a reconnu en décembre 2007 avoir surévalué le produit intérieur brut de la Chine depuis des années. Voilà ce qui s'est passé.

par Damien Millet, Éric Toussaint

Avec une somme fixe, disons 10 dollars, un consommateur lambda ne peut évidemment pas acheter la même quantité de biens à New York, à La Paz, à Kinshasa ou à Pékin. Afin de gommer ces différences et de comparer des montants de PIB comparables, la Banque mondiale utilise une conversion des montants concernés en parités de pouvoir d’achat (PPA).

La question est d’abord de savoir quels prix sont pris en compte. Et là, l’opacité est de mise. Comment le coût de l’accès à l’éducation ou aux soins de santé est-il intégré au calcul ? Quels biens et services de base interviennent réellement dans cette conversion ?

Toujours est-il que les prix (ou le coût de la vie) considérés par la Banque mondiale dans le cas de la Chine étaient inférieurs à la réalité. En décembre 2007, la Banque mondiale a donc reconnu que le poids de l’économie chinoise était en fait inférieur de 40% aux précédentes estimations. Ce n’est pas rien. Ainsi, le PIB de la Chine exprimé en PPA pour 2005 serait de 5.333 milliards de dollars au lieu de 8.819 milliards avec l’ancienne estimation. La tendance est sans doute la même pour l’Inde, l’autre grande puissante asiatique émergente.

Mais s’agit-il réellement d’une simple erreur ? La Banque mondiale dispose de toute une batterie d’experts grassement rémunérés et tout à fait en mesure de détecter bien plus tôt une telle erreur. D’autant que la Banque mondiale est coutumière du fait : à plusieurs reprises déjà, ses estimations étaient erronées et cela permettait à ce fer de lance de la mondialisation néolibérale de faire passer en force ses exigences. Alors, dans le cas de la Chine, à qui profite le crime ?

Justement à la Banque mondiale et à ceux qui défendent le modèle économique dominant. Car cette surévaluation a des répercussions sur la croissance mondiale, qui ne serait que de 4,5% au lieu des 5% annoncés. Cet argument est souvent avancé pour expliquer qu’avec une telle croissance, les choses sont en train de s’améliorer dans le monde, preuve que le système actuel va apporter prospérité et bonheur…

Mais cette surévaluation a aussi de fortes répercussions sur le discours lié à la réduction de la pauvreté. Car selon la Banque mondiale toujours, le nombre de pauvres a baissé de 100 millions entre 1990 et 1999, grâce aux chiffres venant de Chine et d’Inde (-200 millions) alors que ce nombre a augmenté sur les autres continents (+100 millions). Avec la réévaluation en cours, le nombre de personnes vivant avec l’équivalent de moins de 1 dollar par jour en Chine va augmenter de 200 millions environ. Si l’on fait le même travail en Inde, on se rend compte que le nombre de pauvres absolus dans le monde a en fait augmenté.

Non seulement c’est la crédibilité des études de la Banque mondiale qui est gravement mise en cause, mais c’est toute la logique même de son discours sur la réduction de la pauvreté et les bienfaits de la mondialisation néolibérale qui s’effondre.

infos article
URL: http://www.cadtm.org

Dimanche 13 Janvier 2008
Damien Millet, Éric Toussaint

Appel à occupation citoyenne des Enfants de Don Quichotte


27 associations de lutte contre l’exclusion et de défense du droit au logement invitent à un
RASSEMBLEMENT CITOYEN JEUDI 21 FEVRIER, Place de la REPUBLIQUE A PARIS , A PARTIR DE 18H..et jusqu’au petit matin…pour une NUIT SOLIDAIRE


Depuis décembre 2006 et les campements de tentes le long de la Seine à Paris, certaines choses ont bougé, mais trop peu. Le gouvernement préférant souvent laisser aux associations gérer les problèmes et les laisser dans des "solutions" temporaires en forme de bouts-de-pansements-mis-là-dans-l’urgence, plutôt que de trouver des solutions dans la longue durée.

Un premier bilan de l’actions des Enfants de Don Quichotte est dressé à travers un riche film fort intitulé Poudre aux yeux, qu’ils ont réalisé et mis en ligne sur le site Dailymotion.

Le film Poudre aux yeux (qui mérite d’être vu, et qui dure un peu plus d’une heure) est visible en cliquant ICI, ou sur :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/poudre%2Baux%2Byeux/video/x4d8j5_poudre-aux-yeux_politics




Message des Enfants de Don Quichotte :
SVP, FAITES CIRCULER A TOUS VOS CONTACTS MAILS….

Bonjour,

Il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que le combat pour le droit des personnes sans abri à vivre dignement est loin d’être encore gagné…et au-delà des plus exclus, la crise du logement touche tout le monde, avec des loyers qui prennent une part de plus en plus importante des revenus…

Encore et encore il faut se mobiliser, dire STOP, et rappeler à nos gouvernants que CE N’EST PAS UNE FATALITE ! Il est temps de mener une politique permettant à chacun de disposer d’un logement décent !!!

C’est pourquoi, 27 associations de lutte contre l’exclusion et de défense du droit au logement invitent à un RASSEMBLEMENT CITOYEN JEUDI 21 FEVRIER, Place de la REPUBLIQUE A PARIS , A PARTIR DE 18H..et jusqu’au petit matin…pour une NUIT SOLIDAIRE

Les enfants de don quichotte participent à l’organisation et vous invitent à participer….

Au delà de votre participation, nous vous invitons à aider pour l’organisation de l’événement :

  • En faisant circuler ce mail à toute votre mailing liste, vos proches…
  • En mettant sur vos sites, blogs, etc le bandeau de la nuit solidaire
  • En faisant venir des artistes pour animer le trottoir de la place de la République le 21 : chanteurs, danseurs, fanfares, musiciens… (envoyer nous un mail pour nous prévenir de leurs participations)

MOBILISEZ VOUS. MOBILISEZ AUTOUR DE VOUS. LA SITUATION DES SANS ABRIS ET DES MAL LOGES EN A BESOIN !!! MERCI !

//—>

Liens utiles
Blog de la nuit solidaire
Site des enfants de don quichotte

INTERNET (QUI , QUOI , COMMENT) SUPREMATIE DE L'INFORMATION , LOBBYS , CONTROLE TOTAL !!!

SOURCES http://forestent.free.fr

Internet

Internet est à mon avis le média qui va remplacer tous les autres d'ici pas très longtemps. En attendant, il évolue tellement vite qu'il est impossible d'en faire un panorama serein. Ca deviendrait vraiment un boulot d'analyste spécialisé, ce qui n'est pas mon cas. Je me suis néanmoins armé d'un courage relatif et résolu à indiquer ici quelques éléments.

Selon ce compte-rendu de l'assemblée générale de Lagardère en 2006, le marché publicitaire US sur internet, principale source de revenus, a évolué de la manière suivante (en milliards US$, approximativement) :

1998 : 2
2000 : 8
2002 : 6
2005 : 13

Pour 2006, le chiffre a été de 16,8 aux US (selon IAB et Reuters) et 24,5 sur la planète (selon Zénith). Les entreprises ci-dessous sont les principaux diffuseurs de publicités sur internet :

AOL
Google
Microsoft
pour une partie de ses activités
Yahoo!

Elles font à elles quatre plus des trois quarts du chiffre d'affaires concerné. Mais comme ce n'était pas encore tout à fait assez concentré, Microsoft a déposé en février 2008 une OPA sur Yahoo, refusée (pour quand même 44 milliards US$ - on n'a plus rien pour un milliard de nos jours).

Pour l'instant, internet engendre peu de revenus directs par vente de produits immatériels ou services. C'est plutôt un intermédiaire commercial. Par exemple, le chiffre d'affaires du service de vente audio et vidéo directe I-tunes de la société Apple dépasse à peine 2 milliard US$ depuis sa création. Je ne le souhaite pas, mais ça peut changer.

La publicité sur internet est non seulement l'avenir d'internet, mais également l'avenir de la publicité : lire à ce propos « l'Empire contre-attaque ». (Ci-dessous)


L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE

L'étoile noire
Les anciens médias sont les journaux et magazines, radios et télévisions. Leurs métiers sont de diffuser respectivement du texte et des images, du son et de la vidéo (ce que l'on nomme usuellement « immatériels ») grâce à leurs presses et émetteurs. Ces diffusions sont à but lucratif, sauf quelques exceptions comme France Télévisions, en partie financée par l'impôt. Ils se financent aux deux tiers par la publicité.

Le chiffre d'affaires mondial de la télévision hors subventions est voisin de 220 milliards US$ en 2006, dont environ 160 milliards US$ financés par la publicité, soit 70%. Le chiffre d'affaires mondial des journaux et magazines est voisin en 2006 de 275 milliards US$, dont environ 175 milliards US$ financés par la publicité, soit 65%, en augmentation, avec un maximum de 88% aux Etats-Unis. En ajoutant les radios, cela fait environ 540 milliards US$ par an, soit presque deux fois les dépenses annuelles de l'état français.

Les textes, sons et vidéos diffusés, servant de prétexte à cette industrie de la publicité, sont produits en interne ou bien achetés à des producteurs de contenu, comme les
industries musicale (4 sociétés, CA environ 24 milliards US$) et cinématographique (6 sociétés, CA environ 68 milliards US$). Journalistes, musiciens, acteurs, ..., tous sont au service de la publicité qui les paye.
Deux chiffres suffisent à caractériser l'Empire des Médias : il vit aux deux tiers de la publicité, et il dépense chaque année deux fois le budget de l'état français.

La meilleure définition des médias est celle de M. Le Lay : les médias sont des outils pour vendre du Coca-Cola sous prétexte de distraction. « Advertising » comme finalité et « entertainment » comme excipient. Le but n'est pas d'informer, mais d'attirer assez l'attention pour faire passer le vrai produit : la publicité. Celle-ci n'est pas une activité séparée de « l'entertainment ». Elle est incluse partout : citons par exemple le film « cast away » (« seul au monde ») entièrement conçu comme publicité pour une entreprise postale, ou le film « the holiday », qui est une suite de clips publicitaires.

L'« information » là-dedans est un excipient comme un autre, dont le but n'est pas d'informer mais d'attirer l'attention et de véhiculer des messages publicitaires : tous ceux payés par l'annonceur solvable. Même sans information, l'Empire véhicule des valeurs, comme surtout et évidemment un idéal de consommation.

Le temps de cerveau disponible du lecteur ou téléspectateur humain ingurgite chaque année pour 400 milliards US$ de messages intéressés. Emis par qui ? Sur les 360 milliards US$ fournis aux anciens médias par la publicité, selon ce
document du groupe Lagardère, 160 milliards, soit 44%, sont « attribués » par les 7 premiers groupes de publicité, qui font un chiffre d'affaires direct d'environ 50 milliards US$. Les 20 premiers annonceurs dépensent le quart du total, soit 90 milliards US$. Ces annonceurs sont des fabricants de produits grand public sensible à l'image : automobiles, téléphones et électroménager, parfums, musique, distribution, ... Ils ont une caractéristique commune : ce sont tous des « marchés mûrs », avec un petit nombre de grands acteurs, et au plus 6 ou 7 sociétés par type de produit sur la planète. La publicité dans un marché mûr est pourtant la moins socialement utile : à quoi nous sert-il au fond que les constructeurs automobiles dépensent chaque année en France un milliard d'euros en publicité ? Oligopoles au service d'oligopoles ... le terme d'« Empire » n'est pas vain.


La rébellion
La nature physique d'internet est celle d'un « tuyau » comme les précédents, mais infiniment plus efficace et apte à supplanter immédiatement tous les autres. Contrairement aux précédents, il est bi-directionnel. Il ne craint pas de supporter une diversité infinie de flux et une quantité infinie d'immatériels. Il n'a pas besoin de « diffuseurs ». Il ne coûte (relativement) pas grand chose, car se satisfaisant en bonne part d'infrastructures existantes. Il est (relativement) favorable à l'environnement : sa consommation électrique est inférieure à celle induite par la fabrication et la distribution de journaux ou DVD, et pas supérieure à celle des téléviseurs. Au premier abord, c'est un progrès.

Pendant longtemps, internet a été le jouet d'une minorité, qui en a testé et cerné les utilisations possibles. Son développement grand public a commencé vers 1995 avec la pornographie, seul produit pour lequel il y avait une demande solvable immédiate, comme ce fut d'ailleurs aussi le cas du minitel. Le développement a donc été d'abord vu par l'Empire comme une source de revenus supplémentaire, mais il a dû déchanter et ce fut l'explosion de la
bulle internet et le développement du p2p.
L'Empire est menacé dans son existence même, qui repose sur le monopole des tuyaux de distribution : c'est avant tout un diffuseur. Or internet diffuse très bien tout seul. Ce qui est menacé, c'est un système qui distribue chaque année 400 milliards de publicité, avec tous les intermédiaires concernés, et la logique sociale et politique qui en a découlé. La libre circulation des immatériels associés à l'« infotainment » prive le système de sa raison d'être officielle. Ce que craint le plus l'Empire est que l'« infotainment » puisse être facturé sans son intermédiaire et sans publicité.

L'Empire ne défend pas la création, mais son contrôle de la création et son utilisation comme prétexte publicitaire.

Il s'est alors battu sur deux axes : mener une bataille de retardement sur des positions fortifiées, et préparer dans le même temps une campagne de reconquête.


Les lois de l'Empire
Les manoeuvres de retardement ont consisté à tenter d'empêcher l'utilisation d'internet comme système de diffusion, et surtout comme système de paiement direct qui se passerait de l'Empire, ce qui a déjà été décrit ici dans plusieurs articles.

L'Empire a consacré sa force de propagande à « repositionner le problème ». Comme on a dit que la nocivité de l'amiante n'était pas démontrée, ou bien que le réchauffement climatique n'est qu'une hypothèse parmi d'autres, les internautes sont devenus des « pirates » qui spolient les « créateurs ». Aucun média n'a présenté le p2p comme une opportunité sociale, ni un mode possible de financement direct de la création. L'idée d'une licence globale n'a jamais été abordée dans la presse, sauf pour dire qu'elle était irréalisable.

L'Empire a utilisé son pouvoir d'influence pour obtenir un contexte législatif favorable, sous prétexte de lutte contre, selon les jours, le terrorisme, la pédophilie, le « piratage », ... La LCEN a écarté la menace d'un internet anonyme, donc incontrôlable. Le
DMCA (EUCD/DADVSI) a écarté la menace d'un p2p légal et autofinancé. De nouvelles lois continuent à tenter d'interdire l'usage du net comme moyen normal de diffusion non contrôlé. Aussi longtemps que le spectre de la licence vraiment globale est écarté, il n'y a pas de financement des contenus alternatif à ceux que tentera l'Empire, qui garde ainsi quelque « profondeur stratégique », comme dirait sans doute Clausewitz.
L'Empire a enfin tenté de bloquer l'usage libre des ordinateurs et d'internet avec des mesures techniques de protection (« DRM »), comme en particulier FairPlay, AACS,
HDCP et surtout Vista. Mais il est possible qu'il perde cette troisième escarmouche, car il ne faut quand même pas trop prendre les clients pour des demeurés.
Tout ceci a permis de gagner une dizaine d'années, le temps de se « reconfigurer ». Mais l'industrie musicale est en train de s'écrouler, et l'industrie cinématographique vacille. La première était considérée sacrifiable. La deuxième l'est moins. Si le client regarde ses films et séries librement sur le net, le reste de la vidéo va suivre et comment lui faire alors avaler la pub ? Ce ne sont pas seulement les 100 milliards de ces industries qui sont menacés : elles pourraient retrouver un financement moins grassouillet mais vivable avec une licence globale. Ce qui menace derrière, c'est l'asphyxie de 400 milliards de publicité qui ont besoin de tuyaux, et la société qui va avec.

Entre octobre 2003 et septembre 2006, le nombre de connexions à haut-débit en Europe est passé de 23 à 86 millions, dont 13 millions en France. Internet n'est plus un jouet de « geeks ». C'est un produit grand public, qui a besoin de contenus. Les manoeuvres de retardement s'achèvent et les grandes batailles se rapprochent.


Le retour des Siths

Sachant ses tuyaux condamnés, l'Empire doit trouver un « modèle économique » sur le net. La vente directe n'a pas rapporté grand chose. Le chiffre d'affaires cumulé de I-tunes dépasse à peine le milliard US$ et n'accélère plus. Pour autant
l'économie d'internet décolle. Le marché publicitaire US représente 70% du marché mondial, on verra plus loin pourquoi. Il est passé de 1998 à 2000 de 2 à 8 milliards US$, puis en 2006 à 16,8 milliards US$, et continue à croître de 30% par an. A nouveau, la publicité s'impose comme le mode de financement principal, car la vente directe d'immatériels ne doit pas représenter plus de 6 ou 7 fois moins. Sur ce secteur, on trouve en 2006 les trois leaders suivants :

Google : 9 milliards US$

Yahoo : 5 milliards US$

Microsoft : 2,5 milliards US$


soit à eux trois 67 % d'un marché mondial de 24,5 milliards US$, ce qui explique pourquoi ce marché est à 70% aux Etats-Unis.

Oligopole, vous avez dit oligopole ?

De quoi vivent ces sociétés? Examinons le cas de
Google. Les revenus de Google sont tirés en quasi-totalité de deux produits : la vente de mots-clé et la régie publicitaire. Dans le premier cas, il s'agit de payer pour être en tête des réponses sur certaines recherches. Si vous tapez « où puis-je acheter un sécateur? », il y a de bonnes chances que l'ordre dans lequel des réponses vont vous être présentées soit le résultat d'une mise aux enchères. Dans le deuxième cas, il s'agit de l'utilisation d'espaces publicitaires libres dans des sites qui valorisent ainsi leur audience. La grande force de ce système par rapport à l'affichage traditionnel est que le type de produits dont la publicité va s'afficher est lié aux types de questions dont la réponse conduit à ces sites, avec les mêmes enchères que précédemment. La publicité est donc automatiquement adaptée au contenu du site.
En conclusion, la publicité sur le net fonctionne très bien, à condition qu'elle soit intelligente, c'est à dire ne se contente pas d'occuper statiquement un espace, mais s'adapte aux besoins de l'utilisateur et s'inscrive dans un service réel.

Sur le net, la publicité doit être intelligemment incluse dans les pratiques de l'internaute.

Un moteur de recherche est quelque chose de très pratique. A tel point qu'ils deviennent le mode unique d'accès à l'information et à la connaissance. Que se passera t il s'ils basculent du côté obscur ? Je vous supplie de réfléchir - ne serait-ce qu'une minute - au monde que nous sommes en train de fabriquer, dans lequel trois trusts US à vocation publicitaire sont en train de devenir notre seul moyen d'accès à la connaissance.


L'Empire contre-attaque

Nous entrons maintenant dans un exercice prospectif, pour tenter d'imaginer où et comment vont se livrer les grandes batailles.
La situation initiale des forces en présence est la suivante. Côté grand public - vous et moi - nous avons compris les potentialités d'internet et sommes prêts à les utiliser pour diffuser l'infotainment et le payer à son juste prix, en court-circuitant les intermédiaires inutiles. Mais le retardement légal nous empêche encore un peu de le faire et de déferler sur l'Empire pour le balayer. Côté Empire, on a compris qu'il fallait basculer rapidement le marché publicitaire vers le net, et 400 milliards sont prêts à marcher à la bataille, mais vers où?

Il y a deux lignes de front ouvertes : information et entertainment. Elles sont étroitement liées. Je ne décrirais ici que la première de ces deux grandes batailles. La bataille de l'entertainment se livre par exemple chez Youtube, où Google est au pied du mur. Viacom vient de lui
réclamer un milliard US$ de droits, ce qui signifie : « dépêche-toi de trouver un modèle économique publicitaire, sinon on te coupe les contenus ». Mais voyons plutôt l'information.
Comment associer intelligemment l'information à la publicité ? Il y a bien sûr la régie publicitaire, déjà citée, mais ça ne suffira pas, même si elle devient de plus en plus sophistiquée. Son taux de croissance élevé de 30% n'est néanmoins pas suffisant pour absorber l'énorme masse de capitaux qui pourrait devenir disponible. Par ailleurs, elle ne donne pas un contrôle éditorial suffisant pour garantir son efficacité. Le lecteur attentif aura je pense maintenant deviné où le rédacteur voulait en venir :

dans le web 2.0, l'information « spontanée » sera en fait de la publicité.

La contre-attaque de l'Empire sera la subornation du cinquième pouvoir. Microsoft vient de
reconnaître avoir payé des rédacteurs professionnels pour arranger dans wikipedia des rubriques le concernant. Ceci laisse présager ce qui se passera quand les centaines de milliards de dollars de pub se déverseront de cette manière.

Des rédacteurs « bénévoles » présenteront les avantages de Windows. Des intervenants « spontanés » montreront des clichés « confidentiels » de la nouvelle Renault pour en tester l'allure. De soudains courants de sympathie apparaîtront pour une cause, une idéologie, un homme politique, ... Les messages négatifs perdront en visibilité. Ce sera le web qui a l'air fait par vous, et la pub qui n'a pas l'air d'en être. Ce sera l'ère du buzz.
L'Empire pratiquera un parasitage de masse. Dès qu'un site accueillera suffisamment d'audience pour retenir son attention, le noyautage massif et professionnel commencera. Pas besoin de l'acheter ni de le financer excessivement. A lui les recettes de la régie, à l'Empire les recettes du contenu.

L'internet de demain risque fort d'être aussi glauque que la télévision d'aujourd'hui. Beaucoup de choses y seront insideusement commerciales sans qu'on ne le remarque. Et si ça se trouve c'est déjà bien commencé...


Reflection sur : Le monde de l'image

Le monde de l'image

Dossier coordonné par Nicolas Journet

Plus vite et plus fort qu'un long discours, l'image parle. Mais faut-il la croire ? De l'icône byzantine aux bouddhas de Bamian, de Platon à Diderot, de Lascaux au vidéogramme, l'image peinte, gravée ou projetée entretient avec les religions et les cultures humaines une relation changeante, allant de l'adoration à l'abomination. D'où vient cet étrange pouvoir de l'image de ne pas nous laisser indifférents quel que soit son message ?

La sémiologie enseigne que l'image est un signe complexe, fondé sur la ressemblance, mais aussi le symbole et la trace. Vue de trop près, elle peut engendrer la confusion. Mise à distance, elle est une source irremplaçable d'information sur le monde et un support efficace du savoir. Aussi, on peut s'étonner qu'elle ne trouve parfois, dans les savoirs constitués, qu'une place secondaire d'adjuvant illustratif. Mais ce serait oublier qu'entre l'image et l'écriture, une longue histoire de rivalité existe, qui aujourd'hui ne fait que grandir. De la photographie au cinéma, puis à l'écran vidéo, l'image connaît de nos jours une diffusion jamais égalée : bon marché, séduisante, parfois intrusive, elle est soupçonnée de bien des maux. L'image serait-elle devenue insignifiante à force de banalité ? Ou, au contraire, serait-elle trop envahissante et à ce titre dangereuse ? Serait-elle trop facile ou trop pauvre ? Mettrait-elle en danger l'idée même de culture ? Serait-elle forcément menteuse ? Et au profit de qui ? Telles sont les interrogations auxquelles des spécialistes de l'image sont, dans ce numéro, invités à répondre.

Babylon District

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PERMALINK

Autodialogue à propos de New Babylon

Voici un autodialogue qui m'a sembler intéressant je vous le poste en entier .

Autodialogue à propos de New Babylon
  • - Tu as toujours affirmé que New Babylon ne pourra jamais être réalisée dans la société actuelle et que, dans les conditions sociales existantes, ton projet de toute façon ne fonctionnerait pas. Il s'agit donc d'un projet utopique. Ceci dit, je dois remarquer que, depuis plus de douze ans, tu t'occupes de ce projet, comme si tu te détournais des problèmes de l'homme actuel, comme si tu les fuyais. Au lieu de se réfugier dans une culture qu'il invente de toutes pièces, l'artiste, à mon avis, se doit de chercher l'expression artistique de la culture dont il fait partie.
  • Cette alternative n'existe malheureusement pas. Je ne vois pas aujourd'hui de culture dont on pourrait faire partie et c'est précisément la raison pour laquelle j'ai pris le chemin de la New Babylon. On ne peut pas choisir entre la culture existante, et une culture, disons post-révolutionnaire, qui reste à inventer. Le choix réel, c'est entre l'abandon complet de toute activité créatrice et la préparation d'une culture future, désirable, bien que non encore réalisable. I1 est vrai qu'il faut croire au succès de la révolution pour choisir cette dernière position.
  • - Comme protestation contre la société actuelle, ce que font d'autres artistes, détournement de l'art, démonstrations des « arteurs », occupation des musées, me semble plus efficace que la création d'une image de société future, qui risque d'être idéalisée.
  • Le fait que personne ne se montre choqué prouve plutôt l'inefficacité de ce genre de manifestations. Ce n'est pas l'abandon de l'esprit créateur mais cet esprit lui-même qui menace la société bourgeoise. La non-participation peut être honnête, mais certainement pas efficace. Pour changer la société, avant toute chose, il faut de l'imagination.
  • - Ce que tu dis me semble inconséquent. Si tu récuses toute activité artistique moderne, comment peux-tu prétendre être un défenseur de la créativité? Au nom de quoi remplaces-tu l'art par New Babylon?
  • L'art n'est qu'une forme historique de la créativité. Cette forme est typique de ce que j'appelle la société « utilitariste », la société dans laquelle la quasi-totalité de l'humanité est forcée de produire pour subsister. Dans la société utilitariste, l'esclavage des masses laborieuses est la condition même de la liberté relative de l'individu créateur. Si l'énorme potentiel créateur des masses est un jour éveillé et mis en action, ce qu'on appelle « art » aujourd'hui perdra toute signification.
  • - Il est bien possible que l'avenir voie se réaliser une culture des masses. Mais comment reconnaitre aujourd'hui la forme qu'elle prendra demain? Avec New Babylon, ne risques-tu pas de dicter aux masses un comportement qu'elles doivent encore inventer?
  • Tu sembles penser que, une fois la culture des masses établie, le comportement sera réglé à jamais, tout comme les farces répressives du passé ou du présent ont voulu et essayé de le faire. C'est le contraire qui est vrai: la créativité des masses libérées interdira tout mode fixe de comportement. C'est dans le changement continuel du comportement que se situe la vie ludique qu'est la vie à New Babylon. Le projet n'envisage que la création des conditions matérielles pouvant assurer le libre déploiement des activités ludiques. La planification telle qu'on la connaît se révélera caduque. Il faut en étudier dès maintenant une autre, pouvant développer le décor de la liberté.
  • - Mais comment peut-on connaître dès maintenant ces conditions? Tes plans et tes maquettes donnent l'impression d'un monde technocrate, dont l'échelle seule éveille la peur. Mais l'homme futur n'aura-t-il pas besoin d'un environnement moins artificiel, plus lié à la nature?
  • La peur de la technologie est réactionnaire. La libération des masses est rendue possible par le développement technique uniquement. Sans l'automation de la production, le potentiel créatif des masses reste une illusion. Pour New Babylon, la technologie est une condition sine qua non. D'ailleurs, je pense que la nature ne pourra plus offrir le décor satisfaisant pour l'épanouissement culturel du monde à venir.
  • - Mais si le comportement des masses à l'avenir, et le décor artificiel qui doit le favoriser, sant tous les deux des facteurs inconnaissables, à quoi bon alors donner comme tu le fais des images, ou des illustrations de la vie newbabylonienne?
  • Mon projet sert surtout de provocation. Les villes, telles qu'on les connaît, ne pourront jamais devenir l'espace pour une vie ludique des masses. Pour créer cet espace dans une période post-révolutionnaire, on aura besoin d'un principe nouveau d'urbanisation basé sur la socialisation de la terre et des moyens de production. L'essentiel dans New Babylon, c'est son principe urbanistique.
  • - La structure de New Babylon est un réseau, tandis que les villes existantes sant centralisatrices. Est-ce que cette différence est vraiment essentielle lorsqu'it s'agit d'une vie ludique?
  • Grâce à l'automation des moyens de production, l'homme cesse d'être producteur. II n'est plus contraint à se fixer, sédentaire. Sa vie peut redevenir nomade comme elle t'était avant le néolithique. Indépendant de la nature, il peut créer à volonté son entourage. Le réseau newbabylonien représente le tracé de son passaqe sur la surface de la terre. Dans les plans, on peut distinguer nettement ces tracés urbanisés et le paysage naturel ou artificiel qu'ils découpent.
  • - Mais on ne peut quand même pas passer ainsi sa vie, en suivant ces tracés! Tout le monde éprouve le besoin de se concentrer sur une activité quelconque, de conserver les biens acquis ou fabriqués. Les nomades eux-mêmes ...
  • Si les hommes conservent des biens et les prennent avec eux quand ils se déplacent, c'est parce que ces biens sont difficiles à acquérir ou à remplacer. On ne transporte pas ce qu'on trouve partout en abondance. La question est donc de savoir s'il sera possible de produire en abondance les biens dont l'homme a besoin pour vivre convenablement partout ou il veut aller. Est-ce de l'utopie que d'affirmer que les conditions d'une telle abondance sont là, à condition de rationaliser la production, ce qui est possible seulement dans le cas d'une économie socialisée?
  • - Mon objection principale est autre: chacun éprouve de temps en temps le besoin d'être seul, de s'isoler pour faire l'amour, pour se reposer ou en cas de maladie. Etre continuellement en route est impossible, insupportable. Tu parles de la masse, mais cette masse est composée d'hommes différents les uns des autres, avec des besoins différenciés. New Babylon n'offre pas de possibilité pour la retraite individuelle.
  • En vérité la société actuelle nous oblige à nous isoler, nous impose la solitude par manque de communication. Or la communication est la première condition de la créativité. Actuellement l'espace social des individus est extrêmement limité, et sans rapport avec l'espace réel. A New Babylon ces deux notions d'espace se recouvrent grâce aux fluctuations de la population. Tu vois naître un problème, là ou je ne vois que la solution d'un problème. Il va de soi que la retraite temporaire de l'individu est facilement réalisable, à New Babylon comme dans tout autre système d'urbanisation.
  • - La plus grande partie de l'espace urbain à New Babylon est donc destinée à l'usage collectif, en tant qu'espace social. Mais quel rapport cet espace a-t-il avec une culture des masses? Ne faut-il pas craindre que tous ces contacts éphémères entre les individus freinent la créativité plutôt qu'ils ne la stimulent?
  • Dans la structure sociale actuelle, chaque individu se trouve en compétition permanente avec tous les autres. Une perte considérable de puissance créatrice en est la conséquence. Par contre, dans une collectivité dynamique, la composition de toutes les forces créatrices offrira à l'individu même un matériau inépuisable d'inspiration. L'acte individuel se perdra sans doute, mais ce qui en résultera est une activité infiniment plus riche et plus variée. C'est un processus qui dépasse largement les capacités de l'individu solitaire, et qui lui permettra d'atteindre un niveau plus élevé que son palier personnel.
  • - Mais ce phénomène ne pourrait-il pas se produire dans un environnement tout autre? Dans celui qui existe déjà, je pense par exemple à certains happenings.
  • C'est un mauvais exemple, parce que le happening ne fonctionne pas, précisément par manque de communication sociale. Malgré les intentions des artistes, les happenings restent des spectacles pauvres, pour des spectateurs passifs. La construction urbaine est l'expression et l'image de la structure sociale qu'on ne peut pas changer sans changer d'abord la société. Mes projets ne sont pas de simples constructions architectoniques. II s'agit de constructions de base pour une plus grande liberté, pour une plus grande flexibilité de milieux très variés, qui se composent et se décomposent continuellement. Les véritables constructeurs de New Babylon, ce seront les Newbabyloniens.


  • BIBLIOGRAPHICAL REFERENCE
    Constant, 'Autodialogue à propos de New Babylon', in Opus International Nr 27 (September 1971) 29-31, 79-80. Reprinted in New Babylon, Constant, art et utopie. Textes situationnistes (Paris 1997) 113-116. Translated in English in Constant's New Babylon. The Hyper-Architecture of Desire (Rotterdam 1998) 212-213; online on NotBored. The Dutch translation is published in Constant : New Babylon (Den Haag 1974) 71-72.

Direct Source : http://members.chello.nl/j.seegers1/doc_si/doc_constant1971-01.html

Lakmi & Boomy

Histoire de deux jeunes ambitieux jeunes gens , Lakmi & Boomy travaillant dans une start-up !

Weller
Lakmi
Boomy
Lisa

réalisé par

KNOCKING BOOTS PRODUCTIONS

Episode 1 : "Good cop vs Bad cop"

Episode 2 : "Ca sent l'sapin !"

Episode 3 : "Weather storm of the destruction"

Episode 4 : "Les nerfs"

Episode 5 : "U.S.A : 3 - reste du monde : 0"

Episode 6 : "Pas net"

Episode 7 : "Big Weller is watching you !"

Episode 8 : "Gros porteurs"

Episode 9 : "Meuh = MC2"

Episode 10 : "I had a dream..."

Episode 11 : "Headoftootoo.com"

Episode 12 : "Epi le psy"

Episode 13 : "I fuck you!"

Episode 14 : "Arg"

Episode 15: "rien a foot"

Episode 16: "Mir sexpress"

Episode 17: "W"

Episode 18 : "Roboxoffice"

Episode 19 : "Pour qui vos tétons ?"

Episode 20 : "Roborico"

Episode 21 : "Ein staff, ein.com, ein computer"

Episode 22 : "Pas d'orchidée pour Miss Liza"

Episode 23 : "L&B contre l'orchidée masquée"

Episode 24:"T'as pas 100 balles pour une startup?"

Episode 25 : "Armés mais innocents"

Episode 26 : "Mouton qui s'en dédie"

Episode 27 : "Mode RTT"

Episode 28 : "Le p'tit café"

Episode 29: "régime totalitaire"

Episode 30 : "American diary"

Episode 31 : "Boum"

Episode 32 : "La Boum 2"

Episode 33 : "Tirés d'affaire ?"

Episode 34 : "Objection votre honneur"

Episode 35 : "Intérêt général"

Episode 36 : "Incompatible PC"

Episode 37 : "A story's born"

Episode 38 : "Mobilis horribile"



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